C’est une langue indo-européenne de la branche des langues germaniques. C’est à partir du Moyen-âge que l’allemand se distingue des autres langues germaniques. Aujourd’hui, on en dénombre plus de 100 millions de locuteurs, principalement en Europe. C’est même la langue la plus parlée au sein de l’Union Européenne. Le Yiddish et le Suisse allemand, par exemple, dérivent de l’allemand. C’est à l’avènement du protestantisme avec Luther, que l’allemand devient l’allemand moderne (traduction de la Bible en allemand).
L’écriture de l’allemand utilise 26 lettres de l’alphabet latin, parfois surmontées d’un tréma (ä, ö et ü) ainsi qu’un signe β prononcé s ou z. Jusqu’en 1940, l’allemand s’écrit en lettres gothiques. La prononciation de l’allemand suit généralement ce qui est écrit (contrairement à l’anglais).
L’allemand comporte des conjugaisons et des déclinaisons. Les verbes peuvent être irréguliers dans leur conjugaison et peuvent parfois voir leur radical modifié (au présent, au participe passé). La déclinaison comporte quatre cas (nominatif, accusatif, datif et génitif) auxquels se combinent trois genres (masculin, féminin et neutre). La syntaxe de l’allemand a pour particularité de placer les éléments importants d’une phrase au début ou à la fin de celle-ci, avec parfois une inversion du verbe et du sujet. D’autre part, l’allemand peut également juxtaposer deux ou plusieurs éléments pour former des mots composés à rallonge.
Tous ces éléments particuliers rendent sans doute la grammaire de l’allemand assez complexe par rapport à d’autres langues.